Didier Destremau

Les milliers d'années que couvre l'histoire du Liban ont contribué à forger une grande partie de la civilisation méditerranéenne qui est aussi celle de la France : les apports des Phéniciens sont incommensurables, complétés par ceux des Byzantins, des Romains, des Ottomans, faisant de ce petit pays un incontestable melting pot. Le Liban est une quintessence de ce que pourraient devenir d'autres nations et, à ce titre, un laboratoire où se testent les bonnes et les mauvaises solutions, notamment en termes de cohabitation pacifique entre les habitants.

C'est au Liban que se croisent l'Orient et l'Occident, la chrétienté et l'islam. Il y vit un peuple qui, tel Phénix, renaît perpétuellement de ses cendres, frôlant parfois le désastre. Même s'il traverse des zones de turbulence, le Liban n'en demeure pas moins une vraie nation passionnante et indispensable à l'équilibre d'une région vilipendée, malmenée et capable d'entraîner le monde dans une guerre aux conséquences incertaines. Dans cet ouvrage, l'auteur s'attache à lier le passé au présent, insistant sur l'importance de cet héritage pour expliquer les tourments, certes, mais aussi l'incroyable résilience des Libanais devant les multiples périls qui les guettent.Les drames actuels en Syrie ne doivent pas nous faire oublier les trésors que cache ce pays millénaire. Berceau de la civilisation méditerranéenne et du christianisme, la Syrie joue un rôle historique essentiel. Remontant à la nuit des temps, son patrimoine connu n'est sans doute qu'une infime partie de ce qui reste à découvrir, mais déjà l'ampleur des vestiges exhumés de toutes les époques donne le vertige. Au carrefour des routes de la soie, des épices et de l'encens, elle a joué un rôle vital dans l'émergence de l'Islam, les dominations pharaonique, byzantine, omeyyade, ottomane et française. Mais la Syrie, de Damas à Alep, c'est surtout sa population, ses minorités, son histoire tumultueuse : les croisades, Abdelkader, Lawrence d'Arabie. À la portée de tous, Le Roman de la Syrie est un voyage dans l'espace et dans le temps, à travers des lieux uniques et les peuples qui ont fait son histoire.


Le mot de Didier Destremau sur notre Livre d'OR

La communication aux Amis de Livres en Scène

Pendant que François poursuit son chemin, vous avez été nombreux à me questionner sur l’organisation d’une soirée avant les vacances. C’est chose faite. Avec Bernard Rossignol, qui nous avait déjà mis sur la piste de Yoyo Maeght, reçue en septembre, nous avons le plaisir de vous proposer une rencontre avec : Didier Destremau : Saint Cyrien, Officier, Diplomate, Ambassadeur, il s'est passionné dès son jeune âge pour les affaires moyen orientales. Arabisant, comme bénévole à Caritas, il s'est occupé de lobbying international. Il est l’Auteur de plusieurs ouvrages sur l’histoire et la géopolitique de ces pays du Moyen Orient, aujourd’hui en ébullition. Pour le recevoir, l’écouter et échanger avec lui, au cours d’un dîner nous avons choisi en cette période estivale une auberge dans un cadre dépaysant au cœur de la capitale

Didier DESTREMAU

Le mardi 23 juin 2015 à 19H30

Auberge du Moulin Vert

34 bis, rue des Plantes, PARIS 75014

Métro : Alésia - Ligne 4

BUS : n°52, 68 – Parking Alésia (rue du Maine)

Didier Destremau nous apportera son regard sur la diversité et l’originalité de la composante des peuples libanais et syriens où se croisent l'Orient et l'Occident, la chrétienté et l'islam. Il parlera de la complexité de ces deux pays dans le contexte actuel tant au niveau Moyen Oriental avec l’Iran, l’Irak, l’Egypte, la Libye, Les Pays du Golfe…, qu’International avec les Etats Unis, l’Europe, la Russie...

A l’issue du dîner, il se fera un plaisir de dédicacer ses ouvrages

Le Menu

La dénomination des Tables

Maxime DESTREMAU

En sa qualité de marin. Maxime goûte profondément la douceur émanant de Tahiti, de ses paysages et de ses habitants. Cet accueil si doux des gens comme de la nature tranche sur la rudesse bienveillante des rapports humains qu'un commandant se doit de conserver avec son équipage, au delà de toute affection pour l'un ou l'autre. Cette tendresse et cette sérénité sont si éloignées de la violence dont est capable l'océan en dépit de son nom de Pacifique : Tahiti est vraiment l'escale rêvée, le port béni, l'affectation de choix, le commandement qu'il n'aurait jamais osé espérer…
Didier Destremau « Jours de Guerre à Tahiti » Les fausses notes du clairon.



ABDELKADER


En France, quand le nom d`Abdelkader entraîne encore certaines réminiscences, il mène plutôt vers l’Afrique du Nord, la casquette du père Bugeaud et les rezzous des rebelles algériens. Or, si ce n’est pas faux, c'est loin d'être totalement exact car le chef des adversaires de la France lors de la « conquête » de l’Algérie s`est installé à Damas en 1855 et y a vécu jusqu'à sa mort en 1883.
Didier Destremau « Le roman de la Syrie »

Laurence d’Arabie


Bien sûr, quand on veut parler de ce personnage désormais historique, on ne peut en aucun cas éviter le qualificatif « d`Arabie » accolé à son nom. Et pourtant, le célèbre officier britannique mériterait bien davantage l`attribut de « Lawrence de Damas »›... sauf si on comprend le substantif « Arabie » par Machrek, c'est-à-dire Orient arabe. N`est-ce pas lui, en effet, qui lutta de toute son indomptable énergie pour que son ami Fayçal soit consacré à Damas, roi du royaume syrien?
Didier Destremau " Le Roman de la Syrie"

URBAIN II »
(1042-1099)

…en 1095 , le pape Urbain II lance un appel à la noblesse pour rendre la Terre sainte accessible aux pèlerins et pour libérer le tombeau du Christ. Il leur promet une place au paradis en ces termes fameux « À tous ceux qui y partiront et qui mourront en route, que ce soit sur terre ou sur mer, ou qui perdront la vie en combattant les païens, la rémission de leurs péchés leur sera accordée. Quelle honte, si un peuple aussi méprisé, aussi dégradé, esclave des démons, l’emportait sur la nation qui s'adonne au culte de Dieu et qui s’honore du nom de chrétienne. ». Didier Destremau « La fabuleuse histoire du Liban

La route de l’encens

À l'origine, ce qu’on appelle « encens »› est une résine tirée d`un arbrisseau d'Éthiopie qui se nomme le « boswellia cartieri » et qu`on appelle « oliban ». Aussi connu sous le nom d`« arbre à encens », ce petit arbre à feuilles caduques d'une hauteur de deux à huit mètres, se subdivise souvent en plusieurs troncs, et croît sur des pentes escarpées et de façon étrange, même sur les rochers grâce à une sorte de coussin à la base du tronc qui y adhère et lui assure une certaine stabilité.
Didier Destremau « Le Roman de de la Syrie »